♔ La Caverne D'Alibaba. ♔

Et voilà, sa recommence. Musiques déprimantes dans les oreilles, les souvenirs qui s'enchainent et les larmes qui coulent. Comme d'habitude, comme chaque soir. Elle pleure dès qu'elle peut, dès que personne ne la regarde. Mais même avec du monde autour, personne ne remarque les larmes qu'elle verse. Et si quelqu'un l'a voit, elle dira toujours que c'est parce qu'elle est fatiguée. Mais jamais elle n'avouera ses faiblesses. Tout le monde pense la connaître. Mais en réalité, Personne ne la connaît réellement. Ceux qui croient la connaître, connaissaient seulement une partie d'elle. En réalité, même elle ne se connait pas. Elle s'étonne de jours en jours. Elle fait des choses qu'elle n'aurait jamais cru faire. Des choses qui lui paraissaient horribles avant. Un exemple? La mutilation. Jamais elle n'aurait penser en arriver là. Jamais elle n'aurait penser tomber aussi bas. Alors elle a sécher ses larmes, elle a prit son courage a deux mains. C'était la première fois qu'elle le faisait. Elle tremblait. Elle avait peur. Mais elle se fit juste une égratignure qui ne resta même pas une semaine. Bref. Les jours passèrent. Elle allait toujours aussi mal. Alors elle recommença. Mais plus pointu et plus profond. Jusqu'au sang. Cette fois, la trace resta deux semaines. Les gens la questionner. Elle disait simplement qu'elle était tomber ou qu'elle s'était fait mal. Au fur et a mesure, elle en devenait droguée. A n'importe quelle occassion elle recommencer. Avec des excuses aussi bidons les unes que les autres quand les gens remarquer les traces sur ses bras. Mais le pire, c'est que tout le monde la croyait. Personne savait réellement dequoi elle était capable. Et tous les jours, elle avait ce sourire aux lèvres. Ce faux sourire. Que tout le monde pense vrai. Personne se doute de rien. Sa situation s'agrave. Elle se taille les veines. Elle finit a l'hôpital plusieurs fois. Toujours sans avouer qu'elle se mutile. Mais un jour prochain, elle décidera de mettre fin a sa vie. Et tout le monde pleurera. Pourquoi? Parce que personne se douter de quoi était capable cette fille. Tout le monde dira "Si j'avais su", mais personne savait vraiment. Tous des ignorants. Personne ne connait la raison de son suicide. Et le suicide de cette fille restera un mystère pour tout le monde. Mais c'est pas fini. Parce qu'en faisant ça, les conséquences sont lourdes. Sa mère est tombée en dépression, son père est devenu alcoolique, son frère se drogue, sa meilleure amie a fait une tentative de suicide et son copain est physiquement présent, mais intérieurement mort. Cette fille, en ce suicidant, à détruit plusieurs familles. Pourquoi? Parce qu'elle se sentait rejetée du monde.

- Vendredi 31 Mai 2013.

Je suis là, toute seule, allongée dans mon lit. Je pense à lui comme pas permis car je pense à son baiser qu'il m'a donné. A ce fameux baiser. Ouais, je suis folle de lui, c'est comme une drogue. Quand je ne lui parle pas c'est comme si la moitié de mon cœur est inactive. En ce moment c'est ce qu'il se passe. J'ai une de ces envie de pleurer, il me manque, il me hante. Sa voix me manque, quand il me nargue, quand il me dit de belles choses, quand il me prend dans ses bras, quand il m'embrasse, quand il me chatouille, quand il me contredit, quand il me défit, quand il me dit que je lui manque ou bien qu'il pense à moi, quand il veut me voir, quand il veut que je sois avec lui.. Tout ça me manque oui. Je suis attachée. Mais j'ai peur qu'il prenne peur de ce que je ressens et qu'il me laisse. Je crois que cela ferai de gros dégâts sur moi. Ça fait si longtemps que ça ne m'est pas arrivé ; de m'attacher autant. La dernière fois ça s'est mal terminé. Alors j'ai peur. Mais, j'espère. Je ne fais que ça. Je pense aussi. Et puis, je pleure. Car tout ça est horrible. Cela fait à peine 24 heures que je ne lui parle pas. C'est juste vraiment trop dur. Le pire c'est qu'il doit s'amuser alors que moi je déprime de son absence. Alors, j'ai éteins mon téléphone depuis hier soir puis je ne parle à personne. Il est le seul à qui j'ai besoin de parler. Je dois tenir deux nuits et deux jours encore. Ça va être dur. Vraiment.